Notre patrimoine historique est-il en train de disparaître ?

Notre patrimoine historique est-il en train de disparaître ?

Dans de nombreuses municipalités sont érigés des temples, des maisons, des ornements, des œuvres et d’autres témoins de ce qui a été notre histoire, qui tombent par l’incapacité des administrations à défendre ce patrimoine.

Nous progressons dans le domaine du tourisme, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Les images de la cathédrale Notre-Dame en flammes au cœur de Paris ont uni toute une planète dans la douleur et l’impuissance, pour voir comment un patrimoine de l’humanité, témoin vivant de plus de 850 ans d’existence, a disparu aux yeux de tous. Ce fait a fait croire à beaucoup qu’il y a des patrimoines qui sont tout simplement irrécupérables et qu’il n’y a rien qui puisse remplacer leur valeur historique.

Bien que l’incendie de Notre-Dame soit un événement exceptionnel et douloureux, plusieurs de nos patrimoines ont aussi été systématiquement détruits dans le silence de tous. Souvent, les citoyens eux-mêmes ne sont pas conscients de la valeur des constructions historiques et de la façon dont chaque fois qu’un édifice patrimonial tombe, l’histoire d’une nation entière prend du retard et subit des dommages irréparables.

L’un de ces événements, par exemple, est la destruction du centre historique de San Gil, une incroyable architecture coloniale qui a disparu sous les yeux des Santandréens, qui ont vu ce patrimoine détruit sans rien dire. Ou les maisons historiques du centre de Bucaramanga, qui s’effondrent après chaque averse, et avec elles l’histoire de ce qui fut le début de la capitale santandereana disparaît aussi.

C’est pourquoi il est si important de préserver et de défendre notre patrimoine. Des municipalités comme Barichara, par exemple, dont l’architecture de la fin du XVIIIe siècle a été déclarée patrimoine culturel, ont été menacées par l’octroi de permis de construire qui menacent sa continuité. Un cas emblématique est celui des locaux qui devaient être construits à l’entrée de la municipalité et qui, n’eut été des plaintes des citoyens, auraient vu le jour.

Et il en va de même pour Girón, également patrimoine déclaré, dont la beauté coloniale se perd entre le chaos de ses rues et le désordre des ventes dans la rue. La richesse historique de cette commune est infinie et elle ne regrette pas l’insouciance à laquelle les différentes administrations l’ont soumise.

Même dans de nombreuses municipalités santanéennes, on érige des temples, des maisons, des figures ornementales, des œuvres et d’autres témoins de ce qu’a été notre histoire, mais malheureusement ils sont dans l’oubli ou, comme dans le cas des centres historiques, ils relèvent de l’ambition immobilière de beaucoup et de l’incapacité des administrations à défendre ce patrimoine.

Puissions-nous éveiller la conscience de la valeur de notre patrimoine historique et défendre sa préservation en tant que citoyens.

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